Loin des images spectaculaires et de l’accumulation, le travail d’Elisabeth Fréring est constitué essentiellement de dessins, de quelques peintures, et d’une recherche sur le mouvement à travers un travail numérique.
L’artiste choisis des matériaux et des formes simples et fragiles. Elle oscille entre l’aléatoire et la règle, la forme et l’informe, le tragique et la dérision.
Les silhouettes polymorphes, limpides, parfois inachevées, en attente de métamorphose, sont les réminiscences de résidus d’images, de lectures, d’obsessions personnelles. L’importance du vide qui les entoure lui permet de traduire la constante sensation d’"apparition/disparition". Les parties plus précises, travaillées à la mine de plomb, au crayon de couleur ou à la tempéra la conduisent à en asseoir davantage le trouble.
Les peintures, pour la plupart de grand format, restent très liées au dessin, par leur graphisme et la manière de procéder ; les lavis à l’aquarelle sont remplacés par une peinture à l’huile extrêmement diluée ; l’importance des fonds monochromes reste une constante pour le moment, la lisibilité et l’effet spatial en deviennent plus immédiats.
Elisabeth Fréring éprouve une envie d’explorer les contes, de petites histoires oscillant entre naïveté et érotisme. Souvent elle détourne les représentations mythologiques ou archétypales et en démêle à sa manière les mystères, une manière de nous parler du désir et de la crainte qu’il peut susciter.
Voir un reportage sur le travail d'Elisabeth Fréring sur France 3 par Olivier Stephan
Elisabeth Fréring est née à Argenteuil, France en 1955
Elle vit et travaille à Bâle, Suisse
Expositions personnelles (Sélection)
Expositions collectives (Sélection)