Expo passée
Patrick Bastardoz - nouvelles séries
2 mars - 24 mars 2019

La galerie présente une exposition des nouvelles peintures de Patrick Bastardoz, artiste installé à Strasbourg et que la galerie représente depuis plus de 10 ans.

 

Le peintre connu pour sa série des tours de Babel, ses peintures de chantiers et de friches a entrepris un exercice sur les ateliers, celui d'un facteur d’orgues en rénovation ainsi que d'une usine désaffectée. Des toiles ayant pour thème le « 36 quai des Orfèvres », lieu mythique à Paris qui a vu défiler les plus grands policiers et les plus célèbres criminels seront également présentées en exclusivité.

Ouvert du jeudi au samedi de 14h à 19h au 11 rue Oberlin à Strasbourg ou sur RDV.

Ouvert exceptionnellement le dimanche 3 mars, 16 et 24 mars 

 

Week-end de l'art contemporain le 16 et 17 mars 2019 :

A l'occasion du week-end de l'art contemporain nous organisons le dimanche 17 mars à 16h et 17h deux représentations du duo Absinthes à la galerie.
Limité à 20 places par session. Gratuit, plateau.
Chaque intervention durera environ 20 minutes avec des extraits du programme Cabaret Songs Paris 1919 - Berlin 1933.

Avec élégance et esprit, Clarissa Worsdale (soprano) et Motoko Harunari (piano) déploient une palette chatoyante alliant charme et causticité. Le Duo Absinthes dresse le portrait d’une féminité multiple, moderne, affirmée et excentrique.

Voir les informations du concert et du duo Absinthes.

 

 

Article de Françoise Urban-Menninger pour Hebdoscope d'Avril 2019

"Patrick Bastardoz présente actuellement ses nouvelles séries à la Galerie Bertrand Gillig à Strasbourg"

La galerie propose une nouvelle exposition des oeuvres récentes de Patrick Bastardoz. L’artiste, connu pour ses peintures de chantiers et de friches, aborde de nouveaux thèmes en peignant des lieux aussi mythiques que le « 36 Quai des Orfèvres » ou en appréhendant pour la première fois le corps féminin dénudé.

Patrick Bastardoz prend des photographies des lieux qui l’inspirent, il les recadre en générant ainsi des compositions toutes personnelles qu’il restitue sur ses toiles.

C’est ainsi que dans la série que l’on peut découvrir chez Bertrand Gillig, on reconnaît non seulement des chantiers en construction mais également une salle du musée d’Orsay, l’Opéra ou l’Odyssée à Strasbourg, voire l’escalier du musée Jean-Jacques Henner à Paris peint comme s’il était saisi sur le vif ou à la dérobée.

On fait aussitôt le lien avec ce dernier peintre en admirant deux nus de femmes aux cheveux roux, thème de prédilection de Jean-Jacques Henner. Ces deux nus témoignent de l’exploration permanente de Patrick Bastardoz de l’histoire de la peinture à travers ses propres œuvres.

Indéniablement, derrière le visible, la quête permanente de la lumière n’est autre que cette transcendance par définition inatteignable qui se confond avec le chemin que poursuit l’artiste.

Les cadres chinés dans les brocantes par Patrick Bastardoz font partie intégrante des tableaux, ils subliment les œuvres leur conférant leur intemporalité dans des écrins de choix sculptés, peints ou dorés. Il en est ainsi pour les lustres en cristal du musée d’Orsay qui diffusent une lumière irréelle baignée d’or qui se réverbère dans un miroir pour faire chanter la toile.

A dater du 23 mars et jusqu’au 28 juillet, l’ancienne Coopérative des Bouchers, aujourd’hui Halles du SCILT accueillera le travail de Patrick Bastardoz qui dialoguera avec celui de Félix Wysocky connu dans le street-art sous le pseudonyme d’Apaiz et qui a peint clandestinement sur l’ancienne friche de France Télécom.

Intitulée REGARDS DE VI(LL)E, cette  rencontre inédite dans un lieu d’exception sera très certainement l’un des événements artistiques majeurs et incontournables de ces prochaines semaines.

 

Françoise Urban-Menninger